Association

Présentation

L’ASSOCIATION

L’association internationale « La Maison d’Auguste Comte », qui possède le statut « association loi 1901 », a pour mission de conserver l’appartement d’Auguste Comte, le fonds d’archives positiviste et de faire connaître la pensée du philosophe et de ses disciples. Fondée en 1953 par Paulo Carneiro, alors ambassadeur du Brésil auprès de l’UNESCO, elle hérite cette année là des parts de la SCI Pierre Laffitte alors en charge de la gestion de l’immeuble du 10 rue Monsieur-le-Prince et en devient propriétaire. Un partenariat se noue dès 1956 avec l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales qui occupe depuis lors la majorité des locaux de l’immeuble. Un bail emphytéotique fixe ce partenariat pour 60 ans en 1991. L’association accueille des chercheurs dans son centre de documentation, distribue chaque année un prix de thèse et organise colloques, conférences et événements autour d’Auguste Comte et du positivisme.

La particularité du mouvement positiviste d’abord et de la Maison ensuite, est donc d’avoir compté très tôt parmi ses membres des universitaires et des chercheurs, d’avoir investi par diverses manières de nombreux champs de la recherche, mais de devoir également l’entretien et la sauvegarde de l’appartement d’Auguste Comte à un partenariat avec une institution publique de recherche, l’École des Hautes études en sciences sociales, liée à l’Association rue Monsieur le Prince. Le fait que la Maison d’Auguste Comte doive en grande partie son existence et sa pérennité à l’action et au concours des chercheurs et d’une institution prestigieuse montre bien les liens tenaces qui existent entre la recherche et l’Association. Cette dernière ne se contente pas de faire venir à elle des chercheurs par la mise à disposition d’archives ou d’un partenariat immobilier. Elle initie elle-même des activités scientifiques depuis une quarantaine d’années autour d’Auguste Comte et du positivisme et promeut la recherche et les travaux des jeunes chercheurs.

  1. La fondation de l’Association

Quelques mots d’abord sur l’origine de l’association. Auguste Comte, philosophe du XIXe siècle, fondateur du positivisme, avait chargé ses disciples, dans son testament de 1855, de conserver non seulement ses manuscrits, documents personnels et sa correspondance mais aussi l’ « appartement sacré » dans lequel il avait conçu son système philosophique et qui le rattachait au souvenir de Clotilde de Vaux, la grande inspiratrice de la Religion de l’Humanité. Il nomma ainsi une Exécution testamentaire, constituée de 13 disciples, avec à leur tête un jeune professeur de mathématiques choisi par Comte lui-même pour devenir le directeur du positivisme : Pierre Laffitte. Comte n’étant pas propriétaire de son logement, les positivistes suivirent toutefois sa volonté de garder le « saint domicile » comme le siège du mouvement qu’il avait initié et comme un lieu de réunion pour les disciples. Cette situation resta en vigueur pendant près de 40 ans entre 1857 et 1893.

À cette date, Pierre Laffitte créa une Société civile immobilière en vue d’acquérir l’immeuble, mis en vente, du 10 rue Monsieur-Le-Prince grâce à une souscription internationale pour protéger définitivement l’appartement. Menacés par les scissions au sein du mouvement positiviste, les gérants successifs de la SCI, Charles Jeannolle, François Saulnier et Fernand Rousseau ont réussi à maintenir, difficilement, la sauvegarde de l’immeuble et de l’appartement d’Auguste Comte. Dans les années 1920, l’« appartement sacré », laissé à l’abandon, encombré de dépôts successifs, n’est plus ouvert au public et les archives se trouvent dans le plus complet désordre. De plus, l’immeuble est menacé de destruction par l’engagement de travaux dans la rue Monsieur-le-Prince et son avenir s’assombrit. C’est l’arrivée à Paris, en 1927, d’un jeune universitaire brésilien, Paulo Carneiro, devenu ensuite délégué permanent du Brésil à l’UNESCO, qui va bouleverser le destin de la Maison d’Auguste Comte. Une fois obtenu le classement de l’appartement comme monument historique[1] et la menace de destruction de l’immeuble ainsi écartée en 1928, Paulo Carneiro pouvait dès lors se consacrer pleinement à la conservation et à la restauration de l’appartement du fondateur du positivisme. Après la seconde guerre mondiale, Carneiro, alors ambassadeur du Brésil auprès de l’UNESCO, qui avait apporté depuis de nombreuses années son aide aux gardiens de l’héritage, avait été désigné comme gérant de la SCI.

En 1953, il a l’idée de transformer la SCI en une association régie par la loi de 1901, en convainquant les huit associés de lui concéder la propriété de l’immeuble et de tout le patrimoine. De ce fait, il élargissait la vocation de la SCI en faisant adopter les statuts de l’association lors de la première assemblée générale du 3 avril 1954. Ceux-ci établissent que, je cite, « La Maison d’Auguste Comte, association internationale, a pour  but d’assurer la sauvegarde de la demeure et des souvenirs du grand philosophe, et de promouvoir la diffusion de ses ouvrages, tant en France qu’à l’étranger. Elle aura notamment pour objet […] d’établir et de maintenir […] un centre de documentation ouvert au public sur la vie et l’œuvre du fondateur du positivisme, sur le rayonnement de sa pensée […] d’intéresser à la sauvegarde de ce patrimoine intellectuel et moral de l’humanité toutes les institutions éducatives, scientifiques et culturelles existantes dans le monde[2]. »

En même temps l’association s’ouvre largement, au-delà des huit membres fondateurs, à tous ceux qui avaient soutenu l’action de Paulo Carneiro mais également aux  universitaires et chercheurs en sciences sociales

  1. L’ EHESS, un partenaire essentiel

C’est ainsi que Paulo Carneiro noue dès les premières années des relations étroites avec l ‘EHESS, notamment pour l’édition de la correspondance d’Auguste Comte : dès 1956, il offre des bureaux de l’immeuble pour y accueillir les laboratoires des chercheurs de l’EHESS. En outre, les relations nouées entre Paulo Carneiro et Charles Morazé l’un des grands artisans de l’organisation, en France, de la recherche et de l’enseignement des sciences humaines après la Seconde Guerre mondiale, furent déterminantes. Leur amitié date des années 1945, au cours desquelles ils collaborent étroitement aux travaux de l’UNESCO. Charles Morazé exerça une influence décisive sur l’orientation à donner à ce champ d’études complexe que sont les sciences sociales et accompagna la naissance des institutions propres à l’enseignement et à l’action scientifique dans ce domaine. Il est notamment le fondateur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales ( 6e  section de l’École Pratique des Hautes Etudes) en 1947 et de la Maison des Sciences de l’Homme en 1962. Il devient alors l’artisan déterminé et enthousiaste du partenariat de la Maison d’Auguste Comte avec l’EHESS. Il devient même vice-président de l’Association en 1981. Soucieux de garantir la survie de celle-ci, qui n’a pas les moyens financiers d’entretenir l’immeuble, il souhaite en effet qu’un accord soit trouvé avec cette École pour lui en confier, sinon la propriété, du moins la gestion. Ce rattachement de l’association à un organisme public voué à la recherche en sciences sociales doit ainsi conforter sa mission. Mais ce projet, qui tenait à cœur à Paulo Carneiro, ne put être mené à bien avant sa mort.

Après sa mort en 1982, son frère Trajano Carneiro assura la présidence de l’Association. Ce sont des années difficiles car le président et Charles Morazé ont à faire face à quelques opposants irréductibles à la cession de l’immeuble. Ceux-ci multiplient les procès et les procédures et menacent même l’existence de l’Association en cherchant à rallier des mouvements positivistes en France et au Brésil. Il faut attendre l’année 1991 pour que l’action déterminée de Charles Morazé aboutisse à la signature d’un bail emphytéotique d’une durée de soixante ans avec l’EHESS. L’association peut enfin retrouver toute la sérénité nécessaire pour effectuer sa mission : la conservation du musée, le classement des archives et leur accès aux chercheurs ainsi que le développement des travaux scientifiques.

3. La Maison d’Auguste Comte et la recherche : une longue histoire

Mais l’EHESS, en plus d’être un partenaire indispensable de la préservation de l’appartement d’Auguste Comte joue un rôle grandissant dans notre activité scientifique. Un colloque autour des religions du premier XIXe siècle est organisé en janvier 2016 avec le CESOR, laboratoire hébergé au 10 rue Monsieur-le-Prince dirigé par le médiéviste Dominique Iogna Prat, à la Maison d’Auguste Comte et à la Bibliothèque de l’Arsenal, en relation avec les Études saint simoniennes. Des conférences, présentations d’ouvrages ainsi qu’un cycle de séminaires en commun est actuellement en projet pour l’année universitaire 2017-2018. Si l’EHESS s’avère, toujours à l’heure actuelle, un partenaire privilégié, les chercheurs et universitaires avaient, depuis longtemps déjà, investi la Maison d’Auguste Comte.

Une fois l’Association internationale de ‘La Maison d’Auguste Comte’ créée par Paulo Carneiro 1954, comme David Labreure l’a dit, l’appartement du philosophe (2ème étage du 10 Rue Monsieur-le-Prince) est remis en état, tel que de son vivant, grâce aux indications conservées dans les archives, et devient musée. L’Association MAC se réserve une partie du 1er étage où sont conservées les archives, qui sont recensées et classées ; et ces pièces servent de Centre de documentation pour les chercheurs et intéressés.

Certaines publications sont alors engagées avec des universitaires : la collection « Archives positivistes » est ouverte, où sont publiés d’abord des lettres inédites et des choix de texte, puis le travail est plus systématiquement mené pour une édition complète des Écrits de jeunesse (1970) et pour la Correspondance générale de Comte dont la publication s’étale sur 8 tomes, entre 1973 et 1990 (par Paulo Carneiro, Pierre Arnaud (t. 1, 2, 3, 4, puis avec Paul Arbousse-Bastide (t. 5), puis avec Angèle Kremer-Marietti (t. 7, 8)[1].

La MAC participe alors, voire organise ou co-organise, des journées d’étude ou colloques sur Comte et son œuvre : grâce à Paulo Carneiro, il y a des collaborations avec l’Unesco dès 1955 ; la « Société française de philosophie » tient une séance exceptionnelle pour la célébration du Centenaire de la mort d’AC en 1957 (publication dans le Bulletin de cette SFPh., n° spécial 1958[2]) ; plusieurs journées sont organisées,  soit à la MAC et en lien avec la Sorbonne en Juin 1972[3], soit à la Sorbonne en lien avec la MAC en 1974 thème à vérifier? ; en mai 1978, un colloque international sur « Le Pouvoir spirituel et le Positivisme » est co-organisé par l’Unesco et la MAC.

Certains universitaires sont venus à la MAC pour se documenter pour leurs travaux, dont Angèle Kremer-Marietti qui soutient sa thèse d’État en 1977. Par ailleurs Paulo Carneiro et ses collègues suivent attentivement les publications sur Comte et contactent leurs auteurs. Permettez-moi alors une anecdote personnelle sur ma découverte de la MAC : c’est suite à un article publié, en collaboration avec Bernadette Bensaude-Vincent, dans la Revue philosophique,[4] que nous avons été invitées à visiter l’appartement et… que nous sommes devenues membres de l’Association.

A peu près en même temps, l’Association a reçu comme membre Michel Duchein, archiviste des Archives nationales, dont le rôle fut important dans le devenir de la MAC. Des relations se sont établies avec le département des manuscrits de la BN et la conservatrice qui a la charge de l’œuvre d’Auguste Comte, Michèle Sacquin. Elle avait déjà des contacts avec des chercheurs étrangers, qui se sont mis en rapport plus étroit avec la MAC : citons ainsi l’historienne italienne Mirella Larizza-Lolli [5] et l’historienne américaine Mary Pickering[6] qui ont beaucoup travaillé sur les archives dont les lettres des disciples au maître ou entre eux. Moi-même pour ma thèse et mes ouvrages et articles, j’ai beaucoup utilisé les fonds documentaires de la MAC, et j’ai contribué à les répertorier.

Les liens avec la BN se sont renforcés par les dons de manuscrits : un premier don des manuscrits d’Auguste Comte, reliés par les soins de la MAC, est fait à la BN en 1981 au cours d’une importante cérémonie (en présence du premier ministre Raymond Barre, et de la ministre des Universités)[7] ; un second don est fait en 1993.

— À partir des années 90, se multiplient colloques et journées d’études auxquels participe l’Association MAC, car de plus nombreux universitaires ont adhéré. La dynamique s’est faite de plus en plus efficace, et d’autant plus quand le Centre de documentation s’est doté de nouveaux responsables jeunes et entreprenants fort efficaces.

À signaler :

– En janvier 1998 une Journée d’étude « Henri Gouhier et Auguste Comte », en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France, à la toute nouvelle Bnf sur Henri Gouhier, philosophe et historien, (travaux publiés par les Publications de la BNF, Paris, 2002 ;

– En mai 1998, sont organisés deux Colloques internationaux pour le Bicentenaire de la naissance d’Auguste Comte  du 11au 16 mai 1998 (du 11 au 13 mai, à Montpellier : Le Temps d’Auguste Comte ; 14 au16 mai, à Paris, à la Bnf : Auguste Comte, science et politique) ; la publication des travaux donne lieu à un gros volume : Auguste Comte – Trajectoires positivistes, 1798-1998, dir. Annie Petit, Paris, L’Harmattan, 2003

– En novembre 1998 un colloque, en partenariat avec l’EHESS et Paris-I, a pour thème Auguste Comte et l’idée d’une science de l’homme (éd. Michel Bourdeau et François Chazel, L’Harmattan, Paris, 2002)

– En juillet 2001 : une « décade » est co-organisée au Centre culturel de Cerisy-la-Salle, 3-10 juil. 2001 (dir. Michel Bourdeau (CNRS) et Jean-François Braunstein (Paris-I), Annie Petit (univ. Montpellier) : elle donne lieu à une double publication : Auguste Comte aujourd’hui, Éd. Kimé, Paris, 2003, et un n° spécial de la Revue d’histoire des sciences humaines « La réception du positivisme » (1843-1928), 2003 – 8.

– En juin 2002 : Dans le cadre du Quatrième congrès international d’histoire et la philosophie des sciences HOPOS, à Montréal, Québec, Canada est co-organisée une session sur “Philosophie des sciences et histoire des sciences chez Auguste Comte”.

– En décembre 2003, c’est au Collège de France, en l’honneur du centenaire de la mort de Pierre Laffitte, qu’est organisé un Colloque « Pierre Laffitte (1823-1903) – Autour d’un centenaire », (dir. Annie Petit et Michel Bourdeau) ; la publication se fait dans un numéro spécial de la revue internationale d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques S&TP (Science et techniques en perspective), Turnhout, éditions Brepols, IIème série, n° 8, 2005 fasc. 1.

– En janvier 2006, est organisée à la MAC, une Journée  sur « Les débats sur la laïcité en 1905 »

– En octobre 2007, est organisé à la Bnf un colloque du 150ème anniversaire de la mort de Comte : L’Héritage d’Auguste Comte – Le positivisme comtien dans le monde académique et savant »

– En mars 2011, c’est à la Maison Française d’Oxford qu’est co-organisé le Colloque « Le positivisme des deux côtés de la Manche ».

– En 2014-2015, un cycle de 8 conférences sur « Auguste Comte, une pensée, une vie, une oeuvre, magistrales et déchirées » a eu lieu à la Bibliothèque des Amis de l’Instruction, en collaboration avec cette institution —les conférences sont en ligne sur le site de la BAI: www.bai.asso.fr

– En 2016 d’autres activités en liens avec d’autres institutions académiques se sont tenues et ont été évoquées David Labreure : lien avec le laboratoire Cesor et avec les études saint-simoniennes et qui sont appelées à être poursuivis et approfondis.

– En 2018: un colloque « Mouvements ouvriers et positivisme » à la Chapelle de l’Humanité avec Michelle Perrot , Annie Petit et Carole Christen notamment.

– En 2019 un grand colloque sur deux jours sur « Femmes et positivismes », dont les actes ont été publiés en 2020 (David Labreure et Annie Petit (dir.), Femmes et positivisme, Presses universitaires de Strasbourg, 2020)

– En 2022, un nouveau grand colloque sur « Littérature et positivisme », avec, notamment Armelle Le Bras Chopard, David Labreure, Dominique Iogna-Prat, Annie Petit, Laurent Clauzade, Michelle Perrot et Mona Ozouf.

 

— Pour compléter ce panorama des interactions entre la MAC et les institutions académiques et universitaires, il faut encore mentionner, d’une part, qu’ont été publiés, sous la direction de membres universitaires, plusieurs numéros spéciaux de Revues ou d’importants dossiers. Ainsi :

– En 1991, la Revue de synthèse, IVe S. n°1, janv.-mars 1991, a consacré le n° à « Auguste Comte. Politique et Sciences » ;

– En 2003, la Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, t. 87, mars 2003, a publié un ensemble d’articles sur « Auguste Comte et la religion positiviste », (dir. M. Bourdeau) ;

– En 2007, la Revue Philosophique de la France et de l’étranger, n° 4, oct.-déc. 2007, a accueilli un n° « Philosophie des sciences : Auguste Comte et après » (dir. Annie Petit) ;

– En 2007 encore la revue Archives de Philosophie, T. 70, -1 printemps 2007, a accueilli un n° « Où en est la politique positive ? », (dir. Michel Bourdeau) ;

– En 2014, Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 35, 2014-1, ont consacré un n° à « La réception germanique d’Auguste Comte », (dir. Laurent Fedi)

– En 2016, la revue Archives de Philosophie, T. 79, -2, avr.-juin 2016, a accueilli un Dossier « La philosophie russe et le positivisme » ;

– En 2016 toujours, la Revue Européenne des Sciences Sociales, n° 54-2, 2016, a accueilli un Dossier «  Auguste Comte, regards croisés » (dir. Michel Bourdeau).

– En 2022, un numéro des Cahiers Philosophiques consacré à Auguste Comte (n° 166, éd. Vrin) sous la direction de Michel Bourdeau.

— Signalons aussi que l’Association s’est dotée d’un Bulletin annuel qui, à côté des informations sur la vie de l’Association publie aussi des articles de fond. Il est désormais doté d’un ISSN.

— Enfin, des conférences sont régulièrement proposées en fonction des actualités éditoriales : publications d’ouvrages de membres de l’association, mais aussi d’autres auteurs sur des thèmes proches de nos intérêts.

Au bilan, et très concrètement, « La Maison d’Auguste Comte » est  en interaction particulièrement efficace—  et de plus chaleureuse — avec les universitaires. Le Centre de documentation, qui a été réaménagé sous la précédente présidence (Bruno Gentil) a beaucoup apporté pour le confort des chercheurs ; et l’accueil et l’aide qu’ils reçoivent du documentaliste actuel (David Labreure depuis 2010) est remarquable. Les fonds d’archives et de documents ont été réaménagés et reconditionnés, et DL les connaît bien. Ils ont été enrichis de quelques fonds hérités, et la politique a été d’élargir tous ces fonds documentaires avec la constitution d’une bibliothèque XIXèmiste assez fournie.

Les chercheurs qui fréquentent la MAC le font toujours pour la préparation de leurs travaux : thèse, ou ouvrages, ou articles … Les jeunes chercheurs ont été aussi attirés par la possibilité de candidater pour recevoir des aides : bourses de recherches et prix de thèse (depuis 2004). Et la collaboration sur des projets communs – colloques, journées, publication thématique — permet des échanges enrichissants.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ACTUEL

BUREAU :

Président : Jean-François Braunstein, professeur de philosophie française contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne

Vice-président : Bruno Gentil, ancien élève de l’Ecole polytechnique

Président du conseil scientifique: Bruno Delmas, professeur honoraire à l’Ecole des Chartes, représentant de la Société Historique du VIe arrondissement

Trésorier Laurent Clauzade, maître de conférences de philosophie à l’Université de Caen

Secrétaire Michel Bourdeau, directeur de recherches émérite au CNRS, membre permanent de l’IHPST

 

AUTRES ADMINISTRATEURS :

Michel Blanc, maître de Conférences honoraire de l’Université Paris Nanterre

Marilia Camacho, avocate, Brésil

Zeineb Cherni, professeur de philosophie à la Faculté des sciences humaines de l’Université de Tunis, Tunisie

Maria Donzelli, professeur d’histoire de la philosophie, Institut Universitaire Oriental de Naples

Laurent Fedi, maître de conférences en philosophie à l’Université de Strasbourg

Nicolas Franck, professeur de philosophie, président de l’APPEP

Vincent Guillin, professeur de philosophie à l’Université du Québec à Montréal (Canada)

Dominique Iogna-Prat, directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS

Alexandre Moatti, ingénieur des mines, chercheur associé à l’Université Paris-Diderot

Annie Petit, professeur émérite de philosophie (Université Paul Valéry, Montpellier)

Mary Pickering, professeur d’histoire, San Jose State University, Californie, Etats Unis

Valérie Tesnière, conservateur général des bibliothèques, directrice de la BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine) à l’Université Paris Ouest Nanterre.

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Tue ‒ Thu: 09am ‒ 07pm
Fri ‒ Mon: 09am ‒ 05pm

Adults: $25
Children & Students free

673 12 Constitution Lane Massillon
781-562-9355, 781-727-6090