Les objets de la Maison
La Maison d’Auguste Comte devant rester fermée pour une durée indéterminée, nous vous proposons de découvrir l’histoire d’objets marquants ou insolites ayant appartenu à Auguste Comte ou d’éléments remarquables de l’appartement.
[LES OBJETS DE LA MAISON #1]
Le potager (cuisine)



[OBJETS DE LA MAISON #2]
Cartes géographiques/ Globes célestes et terrestres (Office/ Salle de cours)

Les deux cartes (qui datent de 1836 pour la France et 1837 pour l’Europe), imprimées sur cuir, montées sur un châssis de bois, et les globes (voir la facture) ont été achetés avant que Comte n’emménage rue Monsieur-le-Prince, à l’époque où il habitait rue d’Ulm près du Panthéon à la fin des années 1830 jusqu’en 1841.

[LES OBJETS DE LA MAISON #3]
Balance (salle à manger)



[LES OBJETS DE LA MAISON #4]
Vase de mariée (salle à manger)



[LES OBJETS DE LA MAISON #5]
Fauteuil de Clotilde de Vaux ( salon)
📖Un fauteuil en bois d’acajou recouvert de tissu rouge trône dans le salon de l’appartement. Il s’agit de celui sur lequel s’asseyait Cloltilde de Vaux, le grand amour d’Auguste Comte, lors de ses visites du mercredi au philosophe. Il a été conservé tel quel par les disciples positivistes, selon la volonté d’Auguste Comte qui avait lui même « authentifié » le fauteuil sur lequel s’asseyait Clotilde de Vaux lors de ses visites rue Monsieur-le-Prince en le recouvrant d’une housse verte et en apposant son sceau sous l’assise de la chaise en question. Afin que les disciples ne le confondent pas avec une autre chaise de l’ensemble du salon, la lettre « C » accompagne le sceau: « Ayant toujours été le siège de Mme de Vaux dans ses saintes visites du mercredi, je l’érigeai, même pendant sa vie, et surtout après sa mort, en autel domestique. » Du vivant de Clotilde, il s’agenouillait devant, en relisant chaque jour, les lettres de son égérie. Après sa mort il l’utilisa pour invoquer sa « seule véritable épouse » dans ses prières journalières. Comte s’y asseyait aussi exceptionnellement « pour les cérémonies religieuses » (Toutes les citations sont extraites du testament d’Auguste Comte, 1855).
📖Un fauteuil en bois d’acajou recouvert de tissu rouge trône dans le salon de l’appartement. Il s’agit de celui sur lequel s’asseyait Cloltilde de Vaux, le grand amour d’Auguste Comte, lors de ses visites du mercredi au philosophe. Il a été conservé tel quel par les disciples positivistes, selon la volonté d’Auguste Comte qui avait lui même « authentifié » le fauteuil sur lequel s’asseyait Clotilde de Vaux lors de ses visites rue Monsieur-le-Prince en le recouvrant d’une housse verte et en apposant son sceau sous l’assise de la chaise en question. Afin que les disciples ne le confondent pas avec une autre chaise de l’ensemble du salon, la lettre « C » accompagne le sceau: « Ayant toujours été le siège de Mme de Vaux dans ses saintes visites du mercredi, je l’érigeai, même pendant sa vie, et surtout après sa mort, en autel domestique. » Du vivant de Clotilde, il s’agenouillait devant, en relisant chaque jour, les lettres de son égérie. Après sa mort il l’utilisa pour invoquer sa « seule véritable épouse » dans ses prières journalières. Comte s’y asseyait aussi exceptionnellement « pour les cérémonies religieuses » (Toutes les citations sont extraites du testament d’Auguste Comte, 1855).

[LES OBJETS DE LA MAISON #6]
Pendule portique (salon)

L’espace entre les colonnes est occupé par son balancier d’origine dont la lentille est également en bronze doré au mercure, connu sous le nom de balancier Berthoud.
Comte s’était vainement efforcé, « comme Charles Quint », précise son disciple Philémon Deroisin, de faire marcher mathématiquement d’accord cette pendule avec l’autre modèle situé dans son cabinet de travail (celle ci en marbre bleu turquin)…
Le philosophe a acheté ces deux pendules chez Mathieu, horloger place de la Bourse à Paris, en 1843.

© Colombe Clier – MCC
[LES OBJETS DE LA MAISON #7]
Bureau d’Auguste Comte (Cabinet de travail)

Elément emblématique de la maison d’écrivain, le bureau atteste de manière physique de la présence du penseur/écrivain dans son environnement. C’est sur ce bureau que Comte a écrit la fin du Cours de philosophie positive, le Système de politique positive, ainsi que le Discours sur l’ensemble du positivisme et le catéchisme positiviste. Il écrivait, fait étonnant, devant son miroir, se disant entouré de ses trois anges lorsqu’il écrivait.
Le fauteuil en bois d’acajou garni en maroquin vert qui accompagne le Bureau est lui aussi d’origine, acheté en 1838 chez un fabricant de meubles boulevard du Temple (voir facture).

[LES OBJETS DE LA MAISON #8]
Tête phrénologique (Cabinet de travail)

Auguste Comte a lui même été membre de la société de phrénéologie dès sa fondation et durant plusieurs années. Il a même conçu sa propre théorie de répartition des facultés cérébrales et établi une « classification positive des fonctions intérieures du cerveau » (voir archives). Il possédait également une tête phrénologique en plâtre basée sur le modèle de Spurzheim, légèrement différent de celui de Gall (celle de Spurzheim possède quelques facultés additionnelles). Nous n’avons guère de précision quant à son acquisition.


[LES OBJETS DE LA MAISON #9]
Système de cloches filaire (Cuisine et salle des portraits)



[LES OBJETS DE LA MAISON #10] Lunette astronomique

La partie supérieure de l’objet est constituée d’un instrument de visée servant à mesurer la hauteur d’objets inaccessibles (hauteur des étoiles, en mer, ou grandeurs inaccessibles sur terre, du fait de leur éloignement, de leur hauteur ou des obstacles interposés). Le modèle est à relier au graphomètre de Philippe Danfrie (1534-1606, son inventeur), qui a ainsi perfectionné des instruments connus de longue date. L’usage d’un demi-cercle plutôt que d’un carré géométrique, ou d’un disque, comme dans les astrolabes, caractérise l’héritage de Danfrie dont l’instrument est nommé graphomètre, trigonomètre ou inclinomètre. A la base de la partie « graphomètre » de l’instrument, un disque horizontal d’orientation du plan du rapporteur et de son alidade (la reglette permettant les mesures d’angles), relativement au plan horizontal.

[LES OBJETS DE LA MAISON #11]
Tableau noir (salle de cours)

Comte y écrivait ses formules et équations, au moins jusqu’en 1851, lorsqu’il cessa de donner des cours à domicile.

[LES OBJETS DE LA MAISON #12]
Chapeau haut-de-forme et son carton (chambre à coucher)

Il est resté intact depuis sa mort et reste visible dans la chambre à coucher de l’appartement. Comte a dépensé 15 francs de l’époque pour son acquisition. Le Haut-de-forme était encore, dans les années 1850, le signe d’une condition plutôt aisée et / ou bourgeoise, voire petite-bourgeoise.
Le chapeau d’Auguste Comte est accompagné d’un carton à chapeau en cuir, à son nom.


[LES OBJETS DE LA MAISON #13]
Vase en porcelaine (Chambre à coucher)

Winstanley était un ancien élève du positiviste anglais Richard Congreve à Oxford. Converti au positivisme par Congreve, il se rendit à Paris pour rencontrer Comte au printemps 1857 et l’entretint à plusieurs reprises d’un projet d’exploitation agricole. Fasciné par le philosophe, il appelait ce dernier « Mon père ». Plutôt aisé financiérement, il fut même, un temps, le contributeur le plus important au subside positiviste. Sa grande dévotion fut récompensée par Comte, qui le tenait aussi en haute estime, par l’administration du sacrement de la « destination ». De santé fragile, il connut un destin tragique, se jetant dans les eaux du Rhin en 1862, à seulement 32 ans.


[LES OBJETS DE LA MAISON #14]
Lit (chambre à coucher)


