Nous n’avons malheureusement aucune trace visuelle de ce buste, pourtant proposé au salon des artistes français en 1880. Lebourg est notamment connu pour avoir créé les cariatides des fontaines Wallace (1872) et pour la réalisation d’une statue équestre de Jeanne d’Arc à Nantes.

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14.
CARLOS LAGARRIGUE (1882), BUSTE EN PLÂTRE D’AUGUSTE COMTE

Étudiant aux beaux-arts au Chili, Carlos Lagarrigue (1858-1928) part ensuite étudier à l’École des arts décoratifs de Paris en 1877. Il a pour maîtres les sculpteurs Aimé Millet, Charles Gauthier et Jules Dalou. Il réside ensuite en Italie. Il fréquente les positivistes français grâce à son frère, Jorge Lagarrigue, avec lequel il réside un temps à Paris. Il adhère même à la Société positiviste en 1881.  C’est l’année suivante qu’il exécute ce buste d’Auguste Comte, toujours conservé au 10, rue Monsieur-le-Prince et présenté lors de l’exposition « Affiches Actions » organisée par la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) en 2013. En 1889 il est primé au salon de Paris pour une sculpture : « El Giotto », une œuvre conservée au musée des Beaux-Arts à Santiago. Il revient au Chili en 1891.
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15.
HENRI-LOUIS LEVASSEUR (1891) STATUE EN PLÂTRE D’AUGUSTE COMTE

Cette statue devait être érigée dans la rue Auguste Comte (inaugurée en 1885) et aurait été adossée au petit square faisant face au jardin du Luxembourg. C’est le sculpteur Eugène Delaplanche (1836-1891) qui devait se charger de son exécution. Mais, à son décès, c’est l’un de ses élèves qui reprit le travail entamé, Henri Louis Levasseur. La sculpture représentait le philosophe, assis sur son fauteuil de la rue Monsieur-le-Prince, refermant l’un de ses ouvrages favoris, la Divine Comédie de Dante. Elle n’emporta pas l’adhésion des positivistes, l’un d’entre eux, Edouard Pelletan trouvant Comte « dans une attitude plutôt triste que méditative » et regrettant que le sculpteur ait « oublié que la tristesse est la compagne des faibles et non des esprits puissants » et qu’il se soit « imparfaitement renseigné [1]» sur son modèle. Elle fut exposée au Palais de l’industrie dans le cadre du salon des Champs Elysées en 1891.

 

[1] Edouard Pelletan, « La statue d’Auguste Comte au salon » in Revue Occidentale, 1891, II, p. 286-289.