DAGUERREOTYPES ET PHOTOGRAPHIES
1.
PORTRAIT D’AUGUSTE COMTE
(Daguerréotype de 1849, anonyme)
2.
PHOTOGRAPHIE
POST-MORTEM
D’AUGUSTE COMTE
(Florentin Decis, septembre 1857)
La photographie post mortem voit le jour en Angleterre, à l’ère victorienne, et se développe particulièrement au milieu et à la fin du XIXe siècle en Europe comme aux Etats-Unis. Cette pratique est donc particulièrement répandue lorsque ce cliché d’Auguste Comte, pris sur le lit de sa chambre rue Monsieur le Prince après son décès le 5 septembre 1857, a été réalisé. La mise en scène suggère que le défunt est plongé dans un profond sommeil…
La Maison d’Auguste Comte possède les originaux et quelques tirages de ces clichés, qui sont, malheureusement, les seules photographies connues du philosophe.
PORTRAITS D'AUGUSTE COMTE
3.
PORTRAIT DESSINÉ D’AUGUSTE COMTE PAR JOSEPH GUICHARD (1850)
4.
EAU FORTE REPRÉSENTANT AUGUSTE COMTE PAR FÉLIX BRACQUEMOND (1851)
5.
LITHOGRAPHIE APPELÉE « PORTRAIT HOLLANDAIS » D’AUGUSTE COMTE, EXÉCUTÉE PAR JOHAN HENDRICK HOFFMEISTER (1851)
6.
TABLEAU « AUGUSTE COMTE ET SES TROIS ANGES » EXÉCUTÉ PAR ANTOINE ETEX (1852), LITHOGRAPHIE PAR EUGÈNE SIGNOL (1856)
7.
PORTRAIT D’AUGUSTE COMTE EXÉCUTÉ PAR ANTOINE ETEX (1854)
8.
PORTRAIT D’AUGUSTE COMTE PAR J. LÉONARD (1860)
9.
AUGUSTE COMTE ET SES TROIS ANGES PAR LIONEL ROYER (Circa 1890)
BUSTES ET SCULPTURES
10.
AUGUSTE COMTE PAR ANTOINE ETEX (1852)
Avant de réaliser un portait peint (voir plus haut), Etex exécuta d’abord un buste en marbre de Comte en 1851. Un moulage en plâtre du buste trouva sa place dans l’appartement de la rue Monsieur-le-Prince. En 1867, le buste dut même retenu par le jury pour l’Exposition universelle. Etex exposa un autre buste de Comte lors du salon des artistes français en 1880 au Palais des Champs-Elysées.
11.
MONUMENT À AUGUSTE COMTE PAR INJALBERT (1902)
12.
MONUMENT À AUGUSTE COMTE PAR INJALBERT (1902), MONTPELLIER
13.
CHARLES AUGUSTE LEBOURG (1880 ?) BUSTE EN PLÂTRE D’AUGUSTE COMTE
Nous n’avons malheureusement aucune trace visuelle de ce buste, pourtant proposé au salon des artistes français en 1880. Lebourg est notamment connu pour avoir créé les cariatides des fontaines Wallace (1872) et pour la réalisation d’une statue équestre de Jeanne d’Arc à Nantes.
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14.
CARLOS LAGARRIGUE (1882), BUSTE EN PLÂTRE D’AUGUSTE COMTE
Étudiant aux beaux-arts au Chili, Carlos Lagarrigue (1858-1928) part ensuite étudier à l’École des arts décoratifs de Paris en 1877. Il a pour maîtres les sculpteurs Aimé Millet, Charles Gauthier et Jules Dalou. Il réside ensuite en Italie. Il fréquente les positivistes français grâce à son frère, Jorge Lagarrigue, avec lequel il réside un temps à Paris. Il adhère même à la Société positiviste en 1881. C’est l’année suivante qu’il exécute ce buste d’Auguste Comte, toujours conservé au 10, rue Monsieur-le-Prince et présenté lors de l’exposition « Affiches Actions » organisée par la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) en 2013. En 1889 il est primé au salon de Paris pour une sculpture : « El Giotto », une œuvre conservée au musée des Beaux-Arts à Santiago. Il revient au Chili en 1891.
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15.
HENRI-LOUIS LEVASSEUR (1891) STATUE EN PLÂTRE D’AUGUSTE COMTE
Cette statue devait être érigée dans la rue Auguste Comte (inaugurée en 1885) et aurait été adossée au petit square faisant face au jardin du Luxembourg. C’est le sculpteur Eugène Delaplanche (1836-1891) qui devait se charger de son exécution. Mais, à son décès, c’est l’un de ses élèves qui reprit le travail entamé, Henri Louis Levasseur. La sculpture représentait le philosophe, assis sur son fauteuil de la rue Monsieur-le-Prince, refermant l’un de ses ouvrages favoris, la Divine Comédie de Dante. Elle n’emporta pas l’adhésion des positivistes, l’un d’entre eux, Edouard Pelletan trouvant Comte « dans une attitude plutôt triste que méditative » et regrettant que le sculpteur ait « oublié que la tristesse est la compagne des faibles et non des esprits puissants » et qu’il se soit « imparfaitement renseigné [1]» sur son modèle. Elle fut exposée au Palais de l’industrie dans le cadre du salon des Champs Elysées en 1891.
[1] Edouard Pelletan, « La statue d’Auguste Comte au salon » in Revue Occidentale, 1891, II, p. 286-289.